BELLES ECHAPPEES (ou... les photos de Sosso !)

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Cheval passe les vingt premières années à construire la façade est de ce qu'il nommera globalement le Temple de la Nature (Le terme de Palais Idéal n'a été donné par Cheval qu'après sa rencontre avec le barde alpin Émile Roux Parassac en 1904).


On peut suivre là toute l'évolution intuitive, partie par partie, de notre architecte naïf dans l'élaboration de son Palais. C'est une évolution qui va de l'organique, telle une végétation luxuriante qui se répand autour de grottes et d'alcôves, à l'organisation symétrique d'une façade majestueuse.


Ferdinand Cheval commença tout d'abord par creuser un bassin et à former autour une cascade : la Source de Vie (1879-1881). Poursuivant vers le nord, prenant de la hauteur, il construisit une seconde cascade, la Source de la Sagesse (1881-1884). Puis vient ce grand temple à la façade symétrique et aux colonnes boursouflées, le Monument égyptien (1884-1891) qui deviendra le Temple de la Nature. À partir de 1891, comme voulant établir une symétrie de taille avec la partie Nord, Cheval s'attaque au Sud, avec l'édification du Temple Hindou (1891-1895), à la faune et à la flore exotiques, et qui finira gardé par les trois impressionnants Géants (1895-1899) (représentant César, Vercingétorix et Archimède).


« La grotte où il y a 3 géants c'est un peu de l'égyptien, en dessous on voit 2 momies que j'ai façonnées et sculptées. Ces 3 géants supportent la Tour de Barbarie où dans un oasis croissent les figuiers, les cactus, des palmiers, des aloès, des oliviers gardés par la loutre et le guépard. À la source de la vie j'ai puisé mon génie »
    — Ferdinand Cheval, 1911





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